Meylan au cœur, l'avenir en tête Élections municipales - 2026
menu
Problѐme de circulation locale et de transit sur Meylan : Avenue du Taillefer
icone

Transports et déplacements — Meylan

Problѐme de circulation locale et de transit sur Meylan

La commune de Meylan se situe géographiquement au cœur du canton et se retrouve de fait être, sur le plan circulation, le carrefour de la vallée du Grésivaudan.

Aux heures d’affluence, principalement, une bonne partie des automobilistes venant de la rive gauche, de Domène à Villard Bonnot, contournent les bouchons au niveau du rond-point sur l’A41, et empruntent le chemin des Cantines, puis le Chemin de Monarié ou du Charlaix pour déboucher sur l’avenue des Quatre Chemins où se forment des bouchons (points rouges sur le plan joint). Il y a quelques temps la Métro a compté 828 voitures jour sur la petite desserte du Chemin du Charlaix !

La population résidant sur la rive droite, de Montbonnot à Saint Nazaire les Eymes, voire Crolles, qui souhaite rejoindre la rocade où l’A41 et éviter les bouchons sur l’autoroute, emprunte, à partir de la RD 1090, le chemin de Beauséjour, de la Dhuy, puis l’avenue des Quatre Chemins et du Granier, grossissant ainsi le flux d’automobilistes évoqué précédemment (points bleus sur le plan).

Une autre partie continue sur l’avenue des 7 Laux pour redescendre vers la rocade et l’A41, au niveau du Rond-Point du lycée du Grésivaudan pour emprunter l’avenue du Taillefer, retrouvant ainsi le flux venant de l’avenue du Granier (points verts sur le plan), certains automobilistes allant jusqu’à emprunter le petit chemin de Bérivière pour rejoindre l’avenue du Granier.

À ce trafic de transit, il convient de rajouter celui résultant :

  • De l’intensification de l’urbanisation locale, tant au niveau des bureaux que des logements au cours des dernières années,
  • Dans un futur proche, de l’accélération des constructions en cours ou faisant l’objet de permis de construire depuis que la nouvelle majorité à pris les rênes à la Mairie (Bureaux et logements sur Innovallée, logements sur Grand Pré, la Revirée, le Charlaix).
  • Du fait qu’aucun dégagement n’ayant été prévu pour les bus, la circulation est soumise à leurs arrêts, ce qui aggrave les encombrements. Ajoutons à cela les incertitudes liées aux modifications des conditions de circulation qui sont à l’étude pour la ligne de bus C1 sur l’avenue du Vercors et du Granier.

La majorité des flux de circulation décrits ci-dessus, passent par des voies qui, à l’origine, étaient des dessertes locales. Elles ne sont en conséquence pas adaptées à ces flux intensifs qui, non seulement nuisent à la sécurité des riverains, mais également dégradent les chaussées dénuées de tout entretien depuis des décennies.

À titre d’exemples :

  • - Sur la ferme du Rovarey vont être construits 49 logements, ce qui va amplifier les nuisances de circulation. Or aucune disposition n’a été prise par la Municipalité et la Métropole sur le chemin de Monarié où, du fait de son étroitesse, les véhicules pourront à peine se croiser, sans compter la problématique des cheminements piétons.
  • L’avenue du Granier sépare les habitants d’Innovallée des commerces et des écoles qui se trouvent de l’autre côté, sur les Béalières. Il est problématique pour les familles qui accompagnent leurs enfants à l’école de traverser l’avenue, sans parler des problèmes de sécurité que cela pose.

Sur ces sujets, quelle est la vision de la majorité actuelle ?

Nous ne la percevons pas.

La seule décision est l’annonce que la “ Ville a pris un arrêté municipal afin de déployer le dispositif « Métropole apaisée » sur tout son territoire”.

Le fait de passer à 30 ou 50 km/h ne change rien au problème. Ce n’est pas en réduisant la vitesse, que l’on réduit les flux de circulation.

D’autre part, il est suggéré de prendre le vélo ou le bus.

Certes, si l’on habite et que l’on travaille sur la commune, il est possible de marcher ou prendre le vélo. Encore faut-il considérer quel quartier on habite et où se situe le lieu de travail. Il en est de même pour faire ses courses.

Quant au bus, outre le fait qu’il est surchargé, cela ne peut s’appliquer à tout le monde. Penser résoudre les problèmes par l’amélioration de la ligne C1 et un éventuel renforcement de la C80 est un leurre.

Il s’agit donc d’une décision et de suggestions hors sol et de pure communication face au problème d’ampleur qui est posé, sur lequel la politique de la majorité actuelle semble être celle de l’autruche.

Voir l’exemple du chemin de Monarié, avec la construction sur la ferme du Rovarey où les problèmes de circulation et, en annexe, de stationnement, ont été totalement occultés.

Rappelons à ce stade la modification du PLUI décidée lors du conseil municipal du 4 octobre 2021, qui prévoit 5 emplacements de mixité sociale dans le Charlaix pour la création de 210 logements en immeubles sans qu’aucune étude d’impact au niveau circulation, tant par la Municipalité que par la Métropole, n’ait été réalisée, le seul objectif étant la quantité de constructions à réaliser sur la commune.

Il en est de même pour d’autres secteurs de la ville, où des permis de construire sont accordés ou à l’étude, sans se soucier des effets sur la circulation et des problèmes de stationnement.

Le problème posé doit être appréhendé de façon globale et sans dogmatisme, car ce n’est pas en prenant des mesures toujours plus coercitives vis-à-vis des automobilistes que l’on résoudra le problème.

Tant sur le canton que sur la commune la voiture reste pour beaucoup, et pour un moment encore, le seul moyen de déplacement pour de nombreuses personnes, et l’amélioration de la ligne de bus C1 ne changera pas fondamentalement cet état de fait.

En conclusion, le plan de circulation sur Meylan est à revoir sur tout le territoire de la commune, de Carrefour à la sortie vers Montbonnot via l’avenue de Verdun puis des 7 Laux, du secteur du Charlaix, du Granier et du Vercors pour les accès à la rocade et l’A41, en y intégrant les flux résultant de l’urbanisation en cours et à venir et d’intéresser à cette réflexion la Métropole et les communes avoisinantes.

Dans ce cadre, il est nécessaire d’intégrer les problèmes de stationnements qui deviennent inextricables dans bien des secteurs de la commune.

Il s’agit là d’une volonté politique de fermeté vis-à-vis de l’État et de la Métropole concernant l’ensemble des obligations légales et administratives contradictoires imposées à notre commune par rapport à ses spécificités géographiques, qu'il nous semble devoir être négocié.

Les problèmes doivent être appréhendés de façon globale et non sectoriels, de façon ouverte et non dogmatique, les décisions dans un domaine entrainant des conséquences négatives dans d’autres, au point d’en arriver à l’absurde.

Or, actuellement, les problèmes de circulation et de stationnement semblent être occultés dans les processus de décision, pour n’être constatés qu’à postériori.

Faire partie du dispositif « Métropole apaisée », signer avec l’État et la Métropole un contrat de mixité sociale sans aucune contrepartie tenant compte de nos particularités locales ne constitue pas une politique évitant nombre d’incidences négatives sur la vie de la commune et des citoyens.

Lieu : Meylan


Problѐme de circulation locale et de transit sur Meylan : Avenue des Quatre Chemins
Problѐme de circulation locale et de transit sur Meylan : Chemin du Vieux Chêne
Problѐme de circulation locale et de transit sur Meylan : Avenue des 7 Laux
Problѐme de circulation locale et de transit sur Meylan : Avenue du Taillefer

Actualités récentes