Premiers travaux pour le chauffage urbain

Dans le DL du 27 octobre 2023, consacré au démarrage des travaux relatifs au chauffage urbain à Meylan sur lequel nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer la position dogmatique de la municipalité concernant ce dossier qui n’a fait l’objet d’aucune consultation citoyenne et qui présente des conséquences et interrogations techniques, financières et écologiques non négligeables.

Dans le DL du 27/10/23, consacré au démarrage des travaux relatifs au chauffage urbain à Meylan sur lequel nous avons déjà eu l'occasion de dénoncer la position dogmatique de la municipalité concernant ce dossier qui n'a fait l'objet d'aucune consultation citoyenne et qui présente des conséquences et interrogations techniques, financières et écologiques non négligeables.

Nous serons amenés à revenir sur ce sujet pour vous tenir informé. Ce qui nous a également interpelé dans cet article, c'est l'affirmation de l'adjoint au maire en charge de l'urbanisme qui dit : "Le futur écoquartier de la Serve, au niveau de l'ancienne faculté de pharmacie sera inclus dans le projet".

Cela signifie que la municipalité actuelle n'a pas renoncé à sa volonté de DENSIFICATION URBAINE ET DE BÉTONNISATION puisqu'est prévu à cet endroit environ 400 logements avec 45% de logements à vocation sociale.

Ce projet vient s'ajouter à toutes les constructions en cours à Meylan et notamment aux 500 logements en cours de réalisation sur le site PLM à proximité, auquel il faut ajouter les 200 logements dont 50% SRU prévus sur le site de la Société Générale.

Cette course à la densification urbaine est mortifère pour le bien vivre à Meylan et sa spécificité de ville parc.

Mobilisons nous !

Article DL

Meylan — Bientôt les premiers travaux pour le chauffage urbain

Le Métropole de Grenoble a choisi la société Coriance pour construire le réseau de chaleur urbain de Meylan, qui sera indépendant de celui de Grenoble et relié au centre de valorisation des déchets Athanor.

Ce n’est plus un secret pour personne, la commune de Meylan aura bientôt son propre réseau de chauffage urbain. Porté par Grenoble Alpes Métropole et poussé par la nouvelle municipalité, le projet devrait bientôt se concrétiser.

Dernière avancée en date : le contrat que la Métropole a signé avec le concessionnaire Coriance, qui doit bâtir le réseau de A à Z, a pris effet le 1er juillet dernier et les premiers travaux “de création de la sous-station d’échange” devraient commencer d’ici “la fin de l’année 2023”, d’après la Métropole.

Selon les élus meylanais, la société Coriance est également entrée « dans une phase de commercialisation ». « Ils vont voir toutes les copropriétés (qui pourraient être éligibles) pour savoir si elles souhaitent se raccorder », indique Jean-Baptiste Caillet, adjoint au maire en charge de la transition énergétique.

Cependant, ce n’est qu’« au premier semestre 2024 » que les travaux « de création du réseau de distribution et des sous-stations » vont commencer, avec « PLM comme objectif numéro 1 », développe l’adjoint. « Les premiers habitants [des nouveaux immeubles, NDLR] arrivent à partir de la première semaine de décembre 2023 et l’enjeu est que la chaufferie temporaire installée ne fonctionne que pour une saison de chauffe et que l’année prochaine tout le monde puisse bénéficier du réseau de chauffage urbain », précise-t-il.

2 600 logements potentiellement raccordés

Rien que sur l’ancien site Paul-Louis Merlin, ce sont plus de 500 logements qui vont être raccordés en une seule fois. PLM « a été un des facteurs qui ont incité à développer ce réseau sur Meylan grâce au nombre de logements », souligne Antoine Jammes, adjoint au maire en charge de l’urbanisme. Et à terme, plus de 2 600 logements pourront bénéficier de l’offre de chauffage urbain.

Outre les nouveaux programmes immobiliers, parmi lesquels on peut aussi citer « Rive droite réalisations et Trignat », ce sont aussi « les copropriétés existantes » dans les quartiers des Aiguinards ou de Plaine-Fleurie et « les bâtiments communaux » qui demain seront les nouveaux usagers de ce réseau.

Le futur écoquartier de la Serve, au niveau de l’ancienne faculté de pharmacie sera inclus dans le projet, tout comme « le groupe scolaire Mi-Plaine, le gymnase des Aiguinards, le centre socioculturel Horizons, le théâtre l’Hexagone, ou encore la Maison de la musique, la MCPA (maison cantonale des personnes âgées) » et peut-être « la mairie », liste Jean-Baptiste Caillet.

Mais aussi et surtout, « la piscine des Buclos ». « Cela nous intéresse beaucoup parce qu’elle représente un quart de nos consommations de gaz, explique l’élu en charge de la transition énergétique, et à l’inverse pour la Métro et Coriance, c’est intéressant aussi d’avoir un gros consommateur très constant. »

« Le réseau de chaleur urbain est un levier important pour nous permettre de diminuer les émissions de gaz à effet de serre », insiste Antoine Jammes. La Métro estime l’impact à 4 700 tonnes de CO2 qui « seront épargnées chaque année à l’atmosphère ».