« Il peut sauver des vies » : 50 boutons d’alerte pour les femmes victimes de violence (DL)

Le boîtier est petit, carré. Il peut être caché dans une poche, accroché à la bretelle d’un soutien-gorge… « Le premier appui envoie un SMS pré enregistré à cinq proches. Le second lance un appel leur demandant de prévenir les secours. Si l’appui est long, le bouton enregistre l’environnement sonore et envoie le fichier sur un serveur sécurisé », explique Sandrine CHAIX, vice-présidente de la Région en charge de l’action sociale. Elle était présente, mardi 18 février à Privas, au sein des locaux de l’Union départementale des associations familiales (Udaf) de l’Ardèche.

Des boutons fournis aux CCAS, « des acteurs de proximité »

Elle a offert à l’Union départementale des Centres communaux d’action sociale (CCAS) de l’Ardèche, 50 boutons d’alerte pour les femmes victimes de violence.

« Nous avons fourni ces boutons aux associations dédiées aux violences faites aux femmes dans un premier temps. Nous pensons que les CCAS sont des acteurs de proximité. Vous pouvez détecter des problématiques avant que les femmes ne se tournent vers les associations dédiées voilà pourquoi nous faisons cette dotation. » Le bouton fonctionne en Bluetooth et permet la géolocalisation de la personne. « Il sécurise. Si une femme a peur, elle sait qu’elle a potentiellement cinq personnes autour d’elle. »

« Ce petit bouton peut sauver des vies »

Et de poursuivre : « Les conjoints violents sont des lâches. Ils attaquent quand ils sentent leurs victimes vulnérables. Ce petit bouton peut sauver des vies », ajoute Sandrine CHAIX. Chaque bouton est acheté au tarif de 60 euros par la Région, soit une dotation de 3 000 euros pour l’Ardèche. « Nous pouvons en fournir davantage si besoin », a prévenu la vice-présidente.

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